Chien aidant, quèsaco ?
Sélectionnés, spécifiquement formés, et vivant avec leur bénéficiaire, les chiens d’assistance aident au quotidien les personnes atteintes d’un handicap moteur, visuel, psychique ou auditif (« chien écouteur »). Les chiens d’éveil, remis à des enfants autistes, sont des animaux d’assistance. À ne pas confondre avec l’animal de médiation, employé par les professionnels du soin ou du lien social.
De vrais pros
Ces chiens doivent être capables de répondre à au moins 50 commandes, d’aller chercher le téléphone, de tirer une chaise roulante, etc. Un chien écouteur peut interpréter un minimum de 30 sons et obéir à 10 ordres en langue des signes. Un chien d’alerte médicale (diabète, cardiaque, épilepsie) détecte les crises en amont et prévient son maître afin que celui-ci puisse les anticiper.
Ils vous suivent partout
Indispensables à l’autonomie de déplacement de la personne, ces chiens sont autorisés à fréquenter les espaces publics tels que les restaurants, les hôpitaux, les hôtels, les transports… sans muselière. Leur statut spécifique étant inscrit dans la loi, personne ne peut leur refuser l’accès à un lieu. Dans le cas contraire, l’amende peut monter jusqu’à 450 euros.
Qui peut bénéficier de leurs services ?
Toute personne en situation de handicap visuel, auditif, moteur ou psychique possédant les cartes CMI (Carte mobilité inclusion) « priorité » ou CMI « invalidité », délivrées par la Maison départementale des personnes handicapées, peut se voir confier gratuitement un chien d’assistance, si elle est apte à l’accueillir.
« Si vous croisez un chien d’assistance dans la rue, rappelez-vous qu’il est au travail : ne l’appelez pas, ne le perturbez pas, ne le nourrissez pas. »
Benjamin B., pharmacien dans le Nord