Un phénomène naturel…
L’alopécie, ou chute de poils, est liée aux variations climatiques et à l’exposition à la luminosité extérieure.
Le système hormonal adapte le pelage à la saison avec des mues, particulièrement à l’automne. Un animal vivant en intérieur chauffé aura tendance à perdre ses poils toute l’année. La gestation et la mise bas entraînent aussi ce phénomène.
… ou pas.
Un stress ponctuel ou chronique peut entraîner une alopécie aiguë.
Chez le chat, elle peut aussi être d’origine hormonale. En cas de pelade excessive, prolongée, de démangeaisons, etc., consultez votre vétérinaire.
Les vertus du brossage
Le brossage est indispensable à l’hygiène de l’animal et à la propreté de la maison.
Utilisez une brosse, un peigne ou un gant de caoutchouc à picots : au moins une fois par semaine pour les poils courts, tous les deux jours pour les poils longs. Cela limite l’ingestion et la formation de boules de poils, ou trichobézoards, responsables de troubles digestifs.
Évitez les bains réguliers, qui assèchent le pelage et fragilisent la couche cutanée.
Le rôle de l’alimentation
Les carences alimentaires peuvent être en cause. Un régime insuffisamment protéiné peut générer un pelage rêche et cassant.
Une alimentation supplémentée en huile de poisson, en colza ou en levure de bière apportera les acides gras essentiels. Saumon ou maquereau sont plus indiqués que le foie de morue, pour éviter tout surdosage en vitamine A, nuisible au chat et au chien.
Les indésirables
La chasse aux parasites est de mise : les puces, les sarcoptes (acariens microscopiques), les vers intestinaux ou encore la teigne, provoquent une altération de l’aspect du pelage.
Assez banale, surtout chez le chat, la DAPP (dermatite allergique aux piqûres de puces), par exemple, génère souvent, à force de grattage, des pertes de poils importantes.
«?Si votre animal est sujet aux dermatites, optez pour des croquettes sans céréales, qui préserveront la qualité de sa peau.?» François B., pharmacien dans l’Yonne