Qu'est-ce qu'une cystite ?
La cystite est une infection urinaire au niveau de la vessie. Elle est causée par une bactérie (principalement Escherichia coli, bactérie présente naturellement dans le tube digestif) qui se multiplie au niveau de l’urètre et de la vessie.
Elle concerne essentiellement les femmes avec un pic de fréquence au niveau du début de l’activité sexuelle et au moment de la ménopause.
Cette infection se manifeste par une sensation de brûlure lors de la miction, par une fréquente envie d’uriner en évacuant seulement quelques gouttes, par une pesanteur dans le bas ventre. Les urines sont troubles et peuvent contenir des traces de sang (hématurie).
Dès le début des symptômes d’une cystite aiguë, l’homéopathie peut soulager le patient en attendant une éventuelle prise en charge médicale par un antibiotique.
S’il y a une fièvre ou s’il y a des douleurs lombaires, il convient d’aller consulter rapidement le médecin car ce sont des signes indiquant une atteinte rénale.
Une consultation médicale est obligatoire quand l’infection urinaire concerne un enfant, un homme, une femme enceinte ou un diabétique.
Quels remèdes homéopathiques en cas de cystite ?
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Cantharis doit être pris de façon systématique car il prend en charge tous les signes de cystite aiguë avec une douleur intense avant, pendant, après la miction. Il se prend, dans ce cas, en dilution moyenne (9 CH), 3 granules toutes les demi-heures.
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Mercurius corrosivus se prend également dans cette indication, il traite les symptômes de l’infection urinaire avec une particularité : le patient transpire. 3 à 5 granules peuvent être pris en 4 ou 5 cH toutes les demi-heures en alternance avec Cantharis.
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S’il y a présence de sang dans les urines, le remède Terebinthina est intéressant à prendre en complément, à la posologie de 3 à 5 granules 3 à 4 fois par jour.
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Le remède Staphysagria est indiqué dans les infections urinaires quand celles-ci sont liées à l’activité sexuelle. C’est ainsi qu’on l’appelait autrefois « remède des jeunes mariés ». La douleur vésicale est généralement calmée pendant la miction. Il se prend en dilution croissante : 1 dose de staphysagria en 9 CH, puis 15 CH puis en 30 CH, à prendre à huit heures d’intervalle. Il a également sa place dans les cystites à urines claires c'est-à-dire que le patient présente tous les symptômes de l’infection mais sans cause bactérienne.
Comment éviter les cystites ?
Pour éviter les cystites, il existe des règles hygiéno-diététiques simples à mettre en place.
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Tout d’abord, il est essentiel de boire 1,5 à 2 litres de boisson non alcoolisées par jour. Cela permet d’éliminer rapidement les germes responsables d’infection.
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Ensuite, il faut uriner dès que le besoin s’en fait sentir (4 à 5 fois par jour minimum) et de façon complète, il ne faut surtout pas se retenir. Après avoir été au toilette, il faut veiller à s’essuyer d’avant en arrière.
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Pour la toilette, il faut éviter les douches vaginales. Des sous vêtements en coton sont à privilégiés.
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Si les épisodes de cystites sont liés aux rapports sexuels, il convient d’uriner après chaque relation.
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La constipation peut favoriser un inconfort urinaire, une alimentation équilibrée (légumes verts, fruits, repas à horaire fixe...) favorise un bon transit et peut permettre d’éviter les désagréments urinaires.
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Si vous présentez des cystites à répétition ou si les symptômes persistent, il faut en parler à votre médecin traitant afin d’éviter toutes complications et d’exclure les causes organiques de ces infections.
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