Données clés de l'incontinence

Le mot du psycologue

Les personnes atteintes d'incontinence urinaire ont tendance à perdre confiance en elles, à s'isoler de leurs proches, à se priver d'activité, etc.Pourtant, l'incontinence n'est que le résultat des dysfonctionnements du système urinaire. Vous n'êtes pas seul et des réponses adaptées existent à chaque situation.

Aborder le sujet de l'incontinence urinaire avec votre pharmacien peut vous sembler délicat, pourtant c'est une situatiion qu'il évoque régulièrement avec ses patients.

Que cette condition vous concerne vous ou quelqu'un de votre entourage, votre pharmacien peut vous orienter rapidement vers la solution la plus adaptée. Le premier pas pour mieux vivre la situation, c'est d'en parler !

Identifiez le type d’incontinence en déterminant les causes pour mieux comprendre et agir

L’incontinence d’effort

L’incontinence urinaire d’effort touche majoritairement la population féminine. On estime que les fuites urinaires concernent environ une femme sur trois de plus de 70 ans⁽²⁾. Les fuites urinaires sont généralement déclenchées par un effort physique important, une quinte de toux ou un éternuement. Cette affection cause un embarras social souvent important.

Ce trouble peut être causé par une faiblesse des ligaments et des muscles du périnée ou par un dysfonctionnement des muscles du sphincter urétral. L’incontinence urinaire d’effort commence généralement par de petites fuites urinaires sans gravité. Si ces fuites deviennent fréquentes, il est essentiel d’en parler avec son médecin traitant ou à un gynécologue. Après un questionnaire médical et un examen clinique et gynécologique, le professionnel de santé pourra rechercher les causes de l’incontinence et orienter si nécessaire le patient vers un spécialiste (urologue par exemple).

Les circonstances aggravantes

L’incontinence d’effort est le résultat d’un affaiblissement des muscles du plancher pelvien. Elle peut être liée à une grossesse ou à un accouchement. L’âge est également un facteur de risque important chez les femmes. À la ménopause, la production d’oestrogènes diminue. Les muscles sont fragilisés et les risques de fuites urinaires se multiplient. Les autres causes sont généralement la constipation chronique ou des antécédents de chirurgie gynécologique.

L’incontinence par hyperactivité vésicale

Contrairement aux idées reçues, les problèmes de fuites urinaires peuvent toucher autant les hommes que les femmes. Il s’agit alors, le plus souvent, de ce qu’on appelle une incontinence par hyperactivité vésicale. Celle-ci se traduit par des besoins urgents et incontrôlables d’uriner. Ces envies pressantes et totalement imprévisibles mettent les personnes concernées dans des situations très gênantes, elles peuvent même entraîner des conséquences non négligeables sur leur vie sociale. Ainsi peut en témoigner Marc qui a 44 ans, s’est trouvé confronté à ce problème d’incontinence urinaire masculine. Bien que jeune, Marc souffrait d'hyperactivité vésicale, qui n'est pas une maladie mais bien la conséquence d’une pathologie sous-jacente, parfois grave comme la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson.

C’est pourquoi, en osant parler de ses fuites urinaires à son médecin, Marc a pu être orienté vers le traitement pour l’incontinence adapté à sa situation. Ainsi, en prescrivant des séances de rééducation périnéo-sphinctérienne chez un kinésithérapeute, le médecin a permis à Marc de réapprendre à contrôler ses mictions. En outre, il a pu lui prodiguer certains conseils pratiques pour améliorer son quotidien. Par exemple, en lui indiquant les facteurs irritants pour la vessie tels que le tabac, la caféine et certaines boissons ou aliments. En somme, le médecin a orienté et accompagné Marc jusqu’à résoudre totalement son problème d’incontinence urinaire masculine.

L’incontinence par regorgement

Le plus souvent, l’incontinence par regorgement est en rapport avec un obstacle à l’écoulement de l’urine. Cet obstacle empêche la vessie de se vider complètement. Lorsque le volume d’urine dépasse les capacités de stockage de la vessie, l’urine déborde et s’écoule dans l’urètre. Cette forme d’incontinence se traduit par des envies fréquentes d’uriner, associées à de faibles jets d’urine souvent suivis de quelques gouttes retardataires. Une diminution de la contractilité du muscle de la vessie semble également jouer un rôle.

Quelles en sont les causes ?

Chez l’homme, les affections de la prostate, telles que l'hypertrophie bénigne de la prostate ou un adénome en sont souvent à l'origine. La prostate est une glande située en-dessous de la vessie et qui elle entoure le canal de l’urètre. Elle n’existe que chez l’homme. C’est la raison pour laquelle l’incontinence par regorgement est un symptôme typiquement masculin et fréquent pour les hommes de plus de 50 ans.

L’hypertrophie bénigne de la prostate (ou HBP) peut en être la cause. Quand l’hypertrophie bénigne de la prostate provoque une rétention aiguë et un débit urinaire très faible, les effets secondaires peuvent devenir graves, voire provoquer une insuffisance rénale et nécessiter un traitement chirurgical. Quand l’hypertrophie bénigne de la prostate est légère, elle nécessite tout de même un traitement médical. Des traitements médicamenteux peuvent s’avérer très efficaces et donc prescrits plutôt qu’une intervention chirurgicale.

Pour éviter les infections urinaires, la rétention aiguë et l’insuffisance rénale, il est important pour les hommes de plus de 50 ans de surveiller régulièrement la taille de leur prostate. Particulièrement quand l’hyperplasie bénigne de la prostate est due à des traitements médicamenteux pour d’autres causes et liées aux alpha bloquants ou alpha réductases.

Elle provient d’une faiblesse du muscle vésical avec une capacité insuffisante à se contracter, conduisant à une distension passive de la vessie, avec émission d’urine goutte-à-goutte occasionnelle ou permanente.Cette affection peut survenir notamment à la suite de la prise de médicaments (par exemple les inhibiteurs de l’IEC (Inhibiteurs de l’Enzyme de Conversion), les bêtabloquants, les antidépresseurs, les sédatifs), de troubles du métabolisme (diabète sucré), ou de maladies du système nerveux central (maladie de Parkinson)...

L’incontinence réflexe

L’incontinence réflexe, aussi appelée neurogène, s’observe chez des patients présentant un trouble neurologique. Elle peut être liée à un défaut de transmission nerveuse à tous les niveaux du système nerveux, en partant des nerfs périphériques jusqu’au cerveau en passant par la moelle.
L’incontinence neurogène est rarement un symptôme isolé mais presque toujours associée à d’autres symptômes comme la pollakiurie, la rétention d’urine et la dysurie. Les complications sont fréquentes, notamment les infections urinaires à répétition.

Quelles en sont les causes ?

Les mécanismes en cause sont très complexes. Ils incluent des réflexes autonomes de la vessie (elle se vide sans anticipation possible et à des volumes sévères) et un relâchement anormal du sphincter vésical, souvent associés à une mauvaise vidange vésicale. Le risque d’infections urinaires s’en trouve accru.

Confiance : la gamme de protections adaptées

Les protections de la gamme Confiance® sont adaptées à l'anatomie des femmes et des hommes. Elles épousent le corps et protègent en toute discrétion afin de permettre à chacun de conserver sa dignité et son confort de vie au quotidien.

Sources

1. Étude de cadrage et Observatoire Shopper - KANTAR TNS pour HARTMANN 2018.

2. Ameli.fr - Incontinence urinaire : mécanisme, fréquence et causes - 14 novembre 2019

Les produits des gammes Confiance® et MoliCare® Premium sont destinés aux personnes atteintes d’incontinence. Fabricant : PAUL HARTMANN AG. Ces dispositifs médicaux sont des produits de santé réglementés qui portent, au titre de cette réglementation, le marquage CE. Lire attentivement les instructions figurant sur l’étiquetage. Demandez conseils à votre médecin ou pharmacien.

Laboratoires PAUL HARTMANN S.à.r.l
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