Diabétiques : prenez soin de vos pieds
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Lavez vos pieds tous les jours à l'eau tiède, savonnez et séchez bien entre les orteils pour éviter la macération et l'apparition de champignons. Evitez les bains de pieds prolongés.
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Appliquez chaque jour une crème hydratante ou une huile pour conserver une peau souple.
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En présence de corne (cors, durillon ou corne talonnière), retirez la avec une pierre ponce ; évitez les ciseaux, lames ou tout objet contondant, ainsi que les produits coricides.
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Coupez régulièrement les ongles, à angle droit légèrement arrondi, pas trop courts, avec des ciseaux à bouts ronds ou mieux limez avec une lime en carton.
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Changez de chaussettes tous les jours et préférez le coton et la laine aux matières synthétiques. Choisissez des chaussettes avec des coutures discrètes, non agressives.
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Faites chaque jour des mouvements d'assouplissement des pieds.
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Avant d'enfiler les chaussures, vérifiez toujours qu'aucun objet ne soit malencontreusement tombé dedans (gravier, aiguille, punaise...)
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Portez des chaussures fermées, à lacets, à bout large, en bon état, de préférence avec un dessus en cuir souple et une semelle relativement rigide. Changez de chaussures un jour sur deux.
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A la maison, portez des chaussons confortables fermés.
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Ne jamais :
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Marcher pieds nus,
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Couper les ongles à angle vif,
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Prendre des bains de pieds avec de l'eau chaude,
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Consulter un pédicure sans prévenir que vous êtes diabétique,
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Porter de façon prolongée des chaussures neuves.
L'autocontrôle glycémique : les conseils de votre pharmacien Giphar
1. Avant le prélèvement
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Mettez votre lecteur de glycémie en marche.
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Insérez une bandelette (et contrôler son code).
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Mettez une lancette dans votre auto-piqueur.
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Lavez-vous les mains à l'eau chaude et au savon.
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Rincez et séchez vous bien les mains.
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N'utilisez jamais d'alcool ou d'éther avant le prélèvement.
2. Au moment du prélèvement
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Massez-vous les doigts de la racine vers l'extrémité, la main dirigée vers le bas.
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Piquez-vous le bord externe du doigt.
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Ne piquez ni le pouce, ni l'index.
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Pressez doucement la pulpe du doigt pour aider la goutte à se former.
3. Déterminez la glycémie
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Déposez la goutte de sang sur la bandelette.
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Attendez le temps recommandé.
4. Précautions
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Maintenez vos bandelettes à l'abri de l'air et de l'humidité.
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Vérifier leur date de péremption.
5. Tenez un carnet de suivi des résultats.
Diabétiques, que faire en cas d'hypoglycémie ?
Les signes d'alerte :
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sueurs,
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tremblements,
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pâleur,
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froid,
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sensation d'ivresse,
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vertiges,
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faim,
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fatigue,
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somnolence,
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troubles de la vue,
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picotements des lèvres,
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sommeil agité,
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cauchemars,
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réveils nocturnes,
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céphalées au réveil,
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troubles du comportement et de la parole.
Les causes :
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un repas insuffisant, ou pris trop tard ou sauté,
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un effort physique trop important sans avoir diminué les doses d'insuline,
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une mauvaise dose injectée.
La conduite à tenir :
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Si vous êtes conscient : avalez 3 morceaux de sucre (1 morceau pour 20 kg de poids), ou un jus de fruits ou 3 cuillères à café de confiture ; s'il n'y a pas d'amélioration au bout de 10 minutes, faites une glycémie capillaire ; si elle est inférieure à 0,40 g/l recommencez le sucrage. Administrez ensuite des sucres complexes (10 g de pain ou une biscotte pour 20 kg de poids, banane, fruits).
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Au cas où vous seriez inconscient, quelqu'un de votre entourage a-t-il été formé pour vous faire 1 ampoule de glucagon (GLUCAGEN conservé au réfrigérateur) en IM ou en SC ? à renouveler éventuellement 10 minutes plus tard, puis administrer des sucres complexes.
Diabétiques, que faire en cas de cétose ?
Les signes d'alerte
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Glycémie capillaire supérieure à 2,5 g/l
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Douleurs abdominales, vomissements
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Crampes musculaires, fatigue
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Infections aiguës
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Perte de poids rapide
Les causes :
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Une infection banale
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Une intolérance digestive
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Une panne de pompe à insuline
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Une mauvaise dose injectée
La conduite à tenir :
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Recherchez l'acétone dans les urines
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Faites une glycémie capillaire
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Maintenez vos doses d'insuline intermédiaire ou lente
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Ajoutez des suppléments d'insuline rapide toutes les 3 heures tant que dure la cétonurie (4 unités par croix d'acétone sur votre bandelette)
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Contrôlez votre glycémie capillaire (doit devenir inférieure à 2 g/l) et l'acétone dans les urines
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Si la cétonurie persiste après 3 ou 4 injections d'insuline rapide, prévenez votre médecin ou l'hôpital
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