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Don d'organe post-mortem : que dit la loi ?

Publié le 04 novembre 2014 — 3 Min de lecture

SOMMAIRE

    En France, la loi prévoit que chaque citoyen adulte est un donneur présumé consentant. Toutefois, au moment du décès, les médecins se tournent vers la famille pour savoir si la personne avait exprimé une opposition au don d’organes, de son vivant.

    Un moment difficile pour les familles, déjà sous le choc. D’autant plus lorsqu’elles ignorent ce qu’aurait souhaité leur proche… Mieux vaut donc que votre volonté soit claire.

    Don d'organes : comment exprimer son choix ?

    • Si vous souhaitez faire don de vos organes, vous pouvez demander une « carte de donneur ». Celle-ci constitue une trace de votre volonté mais elle n’a pas de valeur légale. Le médecin consultera quand même votre famille. C’est pourquoi il est important que vous informiez vos proches de votre démarche. C’est également l’occasion de connaître leur position sur la question.

    • Si vous êtes opposé au don d’organes, inscrivez-vous au registre national des refus. Il a, lui, valeur d’obligation légale et sera toujours consulté.

    Sachez aussi que vous pouvez accepter de donner certains organes et tissus et pas les autres. Il suffit d’en informer votre famille.

    Don d'organe post mortem : en pratique

    Lorsque la mort cérébrale est déclarée par le service de réanimation, le médecin coordinateur des prélèvements évalue si la personne décédée pourrait être un donneur potentiel. Il recherche notamment d’éventuelles contre-indications médicales, comme un cancer.

    S’il n’en trouve pas, il interroge la famille ainsi que le registre national des refus. Si aucune opposition du vivant n’est révélée, le défunt est considéré comme donneur potentiel. Commence alors une série d’analyses pour vérifier que les organes à prélever sont sains. Ils sont ensuite prélevés, puis le corps est restitué à la famille.

    L’identité du donneur n’est jamais divulguée au receveur et réciproquement. La famille du donneur est informée des organes et des tissus prélevés et elle pourra se renseigner sur le résultat des greffes auprès de l’équipe de coordination des prélèvements.

    La mort cérébrale

    Le don d’organes est envisagé chez les patients en mort cérébrale, c’est-à-dire qui n’ont plus aucune activité électrique au niveau du cerveau. La personne est morte, même si son cœur peut continuer à battre machinalement durant quelques heures. La mort est confirmée de manière incontestable par des examens médico-légaux.

    Cet état survient principalement après un arrêt cardiaque, un traumatisme crânien... Il ne doit pas être confondu avec un coma où même si le patient peut être inconscient et privé de tout contact avec le monde extérieur, le cerveau reste en activité.

    En savoir plus

    Demander une carte de donneur : www.france-adot.org

    S’inscrire sur le registre des refus : www.dondorganes.fr

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    Source
    Merci au Dr Sabine Verdy, médecin anesthésiste-réanimateur, en charge de la coordination des prélèvements au CHU de Besançon.

    Don d'organe post-mortem : que dit la loi ?

    3 Min de lecture