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Méningite : apprenez à reconnaître les symptômes de la maladie !

Publié le 09 décembre 2024 — 9 Min de lecture

Savoir reconnaître les symptômes d'une méningite permet de réagir plus vite. Potentiellement mortelle, cette maladie doit être rapidement prise en charge.

SOMMAIRE

    Une méningite est une inflammation des méninges, les membranes qui recouvrent et protègent le cerveau et la moelle épinière. Souvent due à une infection virale, elle peut aussi être d’origine bactérienne. Or, cette maladie grave peut parfois avoir des conséquences mortelles : elle doit donc être prise en charge très rapidement. Pour cela, il est important d’apprendre à reconnaître ses symptômes.

    Alors comment débute une méningite et quels sont ses symptômes caractéristiques ? Quels sont les traitements mis en place ? Et comment éviter cette maladie ?

     

    Qu’est-ce qu’une méningite ?

    La plupart du temps d’origine virale (et parfois due à une bactérie, un parasite ou un champignon), une méningite aigüe est une infection des méninges. Maux de tête, photophobie, nausées et raideur de la nuque… Elle provoque des symptômes caractéristiques, et peut être à l’origine de graves complications.

     

    Une inflammation des méninges

    Maladie rare mais potentiellement grave, la méningite est une inflammation des méninges et de l’espace qui contient le liquide céphalo-rachidien (espace sous-arachnoïdien).

    Les méninges sont les trois couches tissulaires qui recouvrent et protègent le système nerveux central (le cerveau et le cervelet, le tronc cérébral et la moelle épinière). L’espace sous-arachnoïdien se situe quant à lui entre la couche moyenne et la couche inférieure des méninges : il contient du liquide céphalorachidien. En plus de circuler entre les méninges, ce liquide comble les espaces du cerveau. Il permet aussi d’amortir les éventuels chocs subis par le cerveau et/ou la moelle épinière.

    Due à une infection du liquide céphalorachidien par un virus ou une bactérie (et plus rarement par un parasite microscopique ou un champignon), une méningite aigüe dure moins d’un mois. Les méningites chroniques (qui durent plus d’un mois) sont quant à elles très rares. Elles peuvent être provoquées par une maladie inflammatoire ou cancéreuse, ou par une infection prolongée (chez les personnes immunodéprimées). Des méningites non infectieuses peuvent quant à elles être liées à une maladie auto-immune (un lupus, par exemple) ou à un cancer métastasé.

     

    Une infection d’origine virale ou bactérienne

    Il existe deux grands types de méningites :

     

     

    • les méningites virales : méningites les plus fréquentes, elles sont dues à un virus (virus de la rougeole, de la grippe, des oreillons, de la varicelle ou de l’herpès, par exemple). Elles restent en général bénignes et guérissent spontanément en quelques jours, sans traitement et sans séquelles ;

     

     

    • les méningites bactériennes : elles peuvent être dues à différentes bactéries (le méningocoque, le pneumocoque ou l’Haemophilus, notamment). Après une infection locale, respiratoire ou ORL, les bactéries passent dans le sang et infectent le liquide céphalorachidien. Même si ces méningites sont plus rares (avec en moyenne 2 cas pour 100.000 habitants par an), il s’agit de celles dont on entend le plus parler. Sans traitement, les méningites bactériennes peuvent en effet engendrer de graves complications, parfois mortelles.

     

     

    Il existe aussi des méningites fongiques (dues à des levures) et des méningites parasitaires (dues à des parasites comme celui de la toxoplasmose). Elles restent néanmoins très rares.

    La plupart du temps, les méningites sont contractées dans l’environnement de vie habituel (« méningites communautaires »). Les personnes les plus souvent atteintes par cette maladie sont les nourrissons de moins de 2 ans, les adolescents et les jeunes adultes (jusqu’à l’âge de 24 ans), ainsi que les personnes âgées et les personnes immunodéprimées. Les personnes qui vivent en collectivité (en internat, dans une caserne ou dans une crèche) sont aussi plus susceptibles de contracter cette maladie. Il arrive parfois que l'infection des méninges soit contractée pendant une hospitalisation (lorsque le liquide céphalorachidien est contaminé par une bactérie pendant une intervention ORL ou neurochirurgicale, par exemple). On parle alors de « méningite nosocomiale ».

     

    Les symptômes d’une méningite, ou « syndrome méningé »

    Une méningite provoque des signes et des symptômes caractéristiques, aussi désignés comme « syndrome méningé ». Alors quand suspecter une méningite ?

     

    Chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte

    Chez l'adulte et l’enfant en âge de parler, le syndrome méningé se caractérise par l’apparition de :

     

     

    • une fièvre parfois élevée ;

     

     

    • des maux de tête violents ;

     

     

    • une nuque raide (le cou est douloureux et raide à l’arrière) ;

     

     

    • une hypersensibilité à la luminosité (photophobie), une intolérance au bruit (phonophobie) ;

     

     

    • des nausées, des vomissements ;

     

     

    • un teint gris ou marbré ;

     

     

    • des courbatures, une fatigue intense, une altération de l'état général.

     

     

    Dans les cas les plus graves, des troubles de la conscience, de l'agitation, un coma ou des crises d'épilepsie peuvent s'ajouter à ces symptômes.

     

    Chez le nourrisson

    Chez un nourrisson et un bébé, la méningite peut être plus difficile à déceler. Certains symptômes doivent néanmoins alerter les parents :

     

     

    • une forte fièvre, une raideur du cou (voire du corps entier), des extrémités froides ;

     

     

    • un comportement inhabituel, une grande irritabilité, des pleurs continus, des difficultés à respirer ;

     

     

    • une modification du teint (teint gris ou marbré) ;

     

     

    • un manque d’appétit, un refus de s’alimenter, des nausées et des vomissements, des diarrhées ;

     

     

    • une altération de l’état général (le bébé somnole et semble abattu, puis s’agite).

     

     

    Dans certains cas, la fontanelle du nourrisson ou du bébé peut être bombée (l’espace mou qui se situe à la jonction des os de son crâne).

     

    Quelles complications ?

    S’il s’agit d’une méningite virale, la maladie guérit en général spontanément en quelques jours. En revanche, les méningites bactériennes peuvent être à l’origine de graves complications, et doivent être prises en charge dès l’apparition des premiers symptômes.

    Parmi les principales complications d'une méningite bactérienne, on retrouve l’apparition d’une confusion mentale, la survenue de crises d’épilepsie ou d’un coma. L’infection peut aussi se propager dans tout l’organisme, provoquant un choc septique : le purpura fulminans est la complication la plus grave de la méningite bactérienne. Urgence médicale, elle est souvent rencontrée en cas de méningite à méningocoque. Le purpura fulminans provoque l’apparition de taches étoilées rouges violacées sur la peau, qui ne s'effacent pas lorsque l’on appuie dessus (signe de lésions hémorragiques sous la peau). En cas de fièvre intense, il est toujours indispensable de vérifier l’état de sa peau (ou de celle de son enfant).

    Malgré la prise d’un traitement antibiotique adapté, les méningites d'origine bactérienne entraînent le décès du patient dans 10 % des cas. Elles peuvent aussi laisser de graves séquelles (chez environ 30 % des personnes atteintes) : déficit ou perte de la vue, déficit ou perte de l’audition, troubles de l’élocution, difficultés d’apprentissage, paralysies, gangrène des mains ou des pieds (avec amputation).

     

    Comment réagir en cas de symptômes ?

    Dès l’apparition des premiers symptômes de méningite, il faut agir vite. Et pour cause, une méningite bactérienne qui n'est pas prise en charge rapidement peut entraîner la mort ou des séquelles neurologiques graves. Le seul réflexe est d’appeler le 15, pour éviter toute perte de temps.

     

    Hospitalisation et ponction lombaire

    En cas de symptômes de méningite, l’hospitalisation est systématique. Le médecin procède à une ponction lombaire : cela lui permet de détecter rapidement s'il s'agit d'une méningite virale ou bactérienne.

    Sans risque et peu douloureux, cet examen consiste à insérer une petite aiguille dans le bas du dos (entre deux vertèbres), pour prélever du liquide céphalorachidien. Lorsque le liquide est clair, cela indique généralement la présence d’une infection virale. Lorsque le liquide est trouble, il s’agit en général d’une méningite bactérienne (ou « méningite purulente »). L’analyse du liquide en laboratoire permet ensuite de confirmer et d’affiner le diagnostic (et de prescrire le traitement antibiotique adapté en cas d’infection bactérienne).

    D'autres examens sont parfois réalisés (bilan sanguin, électroencéphalogramme, IRM, scanner…).

     

    Mise en place d’un traitement adapté

    S’il s’agit d’une méningite virale, aucun traitement n’est requis. Il s’agit en effet d’une infection bénigne, qui guérit spontanément (en moins de deux semaines) et sans séquelles.

    S’il s'agit d'une méningite bactérienne, le médecin doit mettre en place un traitement antibiotique en urgence. Il prescrit donc un traitement antibiotique « probabiliste », avant même l’obtention des résultats de la ponction lombaire. L'antibiothérapie est ensuite adaptée, selon les germes identifiés. Le traitement antibiotique est pris pendant une à trois semaines, et accompagné d’un suivi médical. L’hospitalisation permet aussi de détecter la présence d’éventuelles complications, et de les soigner.

    En cas de méningite fongique ou parasitaire, le médecin a recours à un traitement antifongique ou anti parasitaire.

     

    Peut-on se protéger contre cette maladie grave ?

    La vaccination fait partie des moyens de prévention efficaces contre certaines méningites. Il faut donc respecter les recommandations du calendrier vaccinal, qui prévoit les vaccins contre différents germes responsables des méningites (vaccins obligatoires contre le méningocoque C et contre le pneumocoque, vaccin recommandé contre le méningocoque B, vaccin obligatoire contre l’haemophilus influenzae de type B…).

    Il est aussi possible de se tourner vers une antibiothérapie préventive. Si vous avez été en contact rapproché avec une personne atteinte d'une méningite, le médecin peut vous prescrire des antibiotiques. Mais cela uniquement si vous avez été en contact à moins d'un mètre et en face-à-face avec la personne malade, et si ce contact a eu lieu dans les 10 jours précédant son hospitalisation. La transmission s’opère en effet de personne à personne, par des gouttelettes de sécrétions respiratoires ou pharyngées. Ainsi, faire la bise, partager un verre ou même serrer la main d'une personne atteinte d'une méningite ne vous expose pas à la maladie.

    Bon à savoir : les antibiotiques donnés à titre préventif et efficaces contre les bactéries responsables de méningites colorent les sécrétions en rouge / orange (y compris les larmes). Si vous portez des lentilles de contact, mieux vaut donc privilégier le port de lunettes le temps du traitement.

    Sources :

    https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/meningite-aigue

    https://www.vidal.fr/maladies/douleurs-fievres/meningites/symptomes.html

    https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-du-cerveau,-de-la-moelle-épinière-et-des-nerfs/méningite/introduction-à-la-méningite

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