La boulimie
La boulimie hyperphagique (ou frénésie alimentaire) : consommation excessive d'aliments sur de courtes périodes jusqu'à l'inconfort digestif. Cela se passe au moins deux fois par semaine et pendant des mois. Il n'y a pas de vomissements provoqué, d'utilisation de laxatifs, d'activité physique excessive ou de période de jeûne comme dans d'autres troubles alimentaires. Ce trouble se traduit donc par une prise de poids et souvent par un sentiment de perte de contrôle qui provoque honte, culpabilité, colère et même dépression.
L'anorexie
Les troubles anorexiques : obsession à l'idée de prendre du poids avec imposition d'une restriction alimentaire sévère et durable.
Il y a deux types d'anorexique :
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les anorexiques contrôlés qui s'en tiennent aux restrictions alimentaires
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les anorexiques boulimiques qui alternent des phases de boulimie hyperphagique et d'anorexie.
Dans ce dernier cas, les personnes « éliminent » ces phases de boulimie en se faisant vomir, en utilisant des laxatifs, ou en pratiquant une activité physique intense. Bien évidemment ces personnes perdent du poids régulièrement et cela en devient dangereux pour la santé.
Les autres troubles alimentaires
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Les troubles de l'alimentation nocturne : les personnes ne mangent rien avant le début, voire la fin de l'après-midi. Par contre, elles consomment de grandes quantités de nourriture pendant et surtout après le dîner et même tard dans la nuit. Elles se lèvent parfois pour manger. Ces troubles peuvent être un signe évocateur d'une dépression.
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Les prises alimentaires non conscientes : elles sont fréquentes. Les personnes qui en souffrent consomment des aliments en dehors des repas sans en garder le souvenir. Cela arrive souvent chez les personnes suivant un régime très contraignant. La mémoire efface ces moments car ils ne respectent pas le régime imposé.
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L'orthorexie : trouble obsessionnel avec lequel la personne est obsédée durablement par la qualité de son alimentation : sanitaire, nutritionnelle, gustative. Cela peut-être une gêne importante dans la vie sociale.
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La dysmorphie musculaire : trouble masculin. La personne touchée, malgré tous ses efforts, se voit comme insuffisamment musclée. Elle passe beaucoup de temps à faire de la musculation, à manger beaucoup d'aliments protéinés et pauvres en matières grasses et, plus grave, quelquefois à rechercher des pratiques dopantes (surtout les anabolisants). Ce trouble se retrouve souvent dans le milieu culturiste.
Ces troubles touchent énormément de personnes et ne doivent pas être pris à la légère. La prise en charge de ces troubles est pluridisciplinaire : psychiatre, médecin, diététicien,...etc.
La présence des proches (famille, amis) est très importante et leur attitude doit être la plus compréhensible possible.
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