Les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde
Elle se manifeste par une inflammation au niveau de la membrane synoviale des articulations principalement au niveau des mains, des poignets, des genoux, des pieds, puis avec le temps, la nuque, les mâchoires, les épaules, les coudes, les hanches, etc. peuvent être touchés.
Ces inflammations sont à l’origine :
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D’un gonflement voire de malformations,
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De douleurs surtout le matin au réveil, on parle alors de déverrouillage matinal,
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Des manifestations extra-articulaires : des nodules rhumatoïdes au niveau des mains ou des bras, des sécheresses buccale et oculaire,
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Une fatigue
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Etc.
On ne peut pas déterminer l’évolution de la polyarthrite rhumatoïde, chaque cas étant particulier. En règle générale, cette maladie évolue par poussées entrecoupées de phase de rémission. Elle peut également être responsable de complications cardiaques, pulmonaires, neurologiques, etc.
L’évolution pose surtout un problème lorsque les déformations engendrent un handicap avec un retentissement sur la vie quotidienne du patient.
Polyarthrite rhumatoïde : quelques chiffres
La polyarthrite rhumatoïde touche en France environ 300 à 500000 personnes, majoritairement de sexe féminin, avec une prévalence de 1 homme pour 3 femmes. Elle est responsable d’un handicap dans un quart des cas.
Il existe des facteurs prédisposant au développement de cette pathologie :
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Génétiques
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Sexe féminin
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Environnementaux : stress, tabac, surpoids...
Le diagnostic de la polyarthrite rhumatoïde
Le diagnostic est établi généralement chez des patients entre 40 et 60 ans à partir des signes cliniques, biologiques (dosage de la protéine C réactive, de la vitesse de sédimentation, recherche de présence du facteur rhumatoïde, etc.), et radiologiques.
Les traitements de la polyarthrite rhumatoïde
On distingue le traitement suivant l’évolution de la polyarthrite rhumatoïde :
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Traitement des poussées :
Le but est de soulager au plus vite le patient à l’aide d’antalgiques type paracétamol, ou d’anti-inflammatoires.
On pourra également avoir recours aux corticoïdes en cas de contre-indications aux autres traitements.
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Traitement de fond :
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le traitement de référence est le méthotrexate (NOVATREX, METOJECT) utilisé par voie orale ou injectable mais ce traitement nécessite une supplémentation en acide folique et une surveillance hématologique, rénale et hépatique.
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en cas de contre-indications ou de formes sévères, on pourra utiliser : Léflunomide (ARAVA), Anticorps monoclonaux (HUMIRA, ENBREL), Ciclosporine (IMUREL), Certolizumab (CIMZIA), Sels d’or, etc...
A côté des traitements médicamenteux, on pourra avoir recours à la kinésithérapie ou l’homéopathie voire la chirurgie pour améliorer les symptômes.
Les conseils de votre pharmacien Giphar
La polyarthrite rhumatoïde peut être à l’origine d’un handicap. Des aides peuvent permettre d’améliorer le quotidien du patient, pensez à utiliser des couverts adaptés, une rampe pour les escaliers ou la douche.
Evitez de porter des charges lourdes et ayez recours à des orthèses pour limiter les impacts sur vos articulations et les douleurs associées.
Les médicaments prescrits dans la polyarthrite rhumatoïde font l’objet de nombreuses interactions. Evitez donc l’automédication et demandez conseils à votre médecin ou votre pharmacien Giphar.
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