Le mal des transports
Pour vous rendre sur votre lieu de vacances, ou pour faire du tourisme, vous allez tous être amenés à voyager... Certains d'entre vous vont être victimes de « cinétose »... Plus simplement, vous allez souffrir du mal des transports. Déclenché par le fait de se trouver dans un milieu différent (qu'il soit marin, aérien ou terrestre) lors de l'utilisation d'un véhicule, le mal des transports est tout simplement un syndrome d'adaptation au mouvement.
Il se traduit par des maux de tête, des sueurs, des nausées, des vomissements.
Cinétose : les précautions à prendre !
Pour échapper au mal des transports, il faut d'abord éviter les excès. Repas copieux, boissons gazeuses, alcool et tabac sont à proscrire impérativement.
Mais attention : il faut s'abstenir de jeûner et surtout il faut s'hydrater tout au long de la journée.
De nombreux médicaments sont proposés pour lutter contre le mal des transports. Votre pharmacien vous conseillera ceux qui sont le mieux adaptés pour votre cas mais sachez qu'ils sont surtout préventifs et n'ont que peu d'effets une fois les symptômes apparus. En effet, une prise orale durant le déclenchement de la cinétose serait aussitôt rejetée par les vomissements et ne servirait donc à rien.Les médicaments les plus courants sont les antihistaminiques : de nombreuses spécialités ayant prouvé leur efficacité peuvent vous être proposées par votre pharmacien et peuvent être conseillées pour les enfants. Mais attention si vous conduisez, ces médicaments induisent des risques de somnolence.
Enfin, si toutes ces précautions n'ont aucun effet n'oubliez pas de vous munir de sacs pour parer à tout incident !
Quelques conseils pour voyager sans trop souffrir :
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EN VOITURE : le mal des transports frappe essentiellement les passagers, notamment lors des trajets sur des routes sinueuses. Une conduite sèche et heurtée aggrave la situation : les enfants aux places arrières en sont la cible toute désignée. La solution : une conduite plus souple et -si possible- un point d'ancrage visuel lointain (par exemple un bâtiment ou un panneau d'affichage) pour le passager malade. Conseil : éviter de lire en voiture, choisir une place à proximité du centre de gravité du véhicule afin de réduire l'intensité des accélérations, s'installer à l'avant du véhicule ou conduire la voiture !
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EN BATEAU : roulis et tangage créent des stimulations qui vont provoquer nausées et angoisses (mal de mer). Ces manifestations sont aggravées par une perte partielle ou totale du contrôle visuel (en cabine fermée notamment), et par l'environnement (odeurs de plastique, de fuel, etc...). Conseil : voyager sur le pont et regarder la ligne d'horizon.
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EN AVION : en principe le vol sur un long courrier en haute altitude n'est pas incommodant. Ce sont surtout les vols en basse altitude qui peuvent être soumis à l'influence des turbulences. Le mal de l'air comporte beaucoup d'analogies avec le mal de mer. Conseil : essayer d'adoptez une position allongée ou, dans la mesure du possible, de vous déplacer dans l'avion. Attention également aux oreilles. Lors des changements rapides d'altitude (décollage et atterrissage) elles subissent de chaque côté des tympans, des variations de pressions d'air qui peuvent être brutales. Elles provoquent des sensations d'oreilles bouchées et parfois des douleurs. Les trucs pour les éviter : sucer des bonbons, mâcher des chewing-gum, boire de l'eau. Et pour les tout petits qui sont souvent touchés par ce phénomène : donner un biberon ou une tétine. Enfin votre pharmacien pourra vous conseiller des bouchons de protection.