Connues de longue date des Amérindiens, les échinacées ont traversé les océans pour nous aider à lutter contre les maux de l'hiver.
Échinacée, oui mais laquelle ?
Si les échinacées se reconnaissent par leurs fleurs violettes, roses, blanches ou pourpres, c'est principalement dans leurs racines que se concentrent leurs vertus. Trois espêces sont utilisées à des fins thérapeutiques : angustifolia, pallida et purpurea.
Les amies des voies respiratoires
Leurs sucres complexes sont capables de stimuler le développement des globules blancs et l'activité des cellules chargées de débarrasser l'organisme des virus et bactéries. Ce pouvoir immunostimulant(1), conjugué à leur action antivirale et antibactérienne, contribue à la prévention et au traitement des infections des voies respiratoires supérieures. Il favorise l'élimination des germes et bactéries impliqués dans les infections urinaires.
Efficaces aussi sur les plaies
L'échinacée est reconnue pour doper la synthêse de collagêne et favoriser la cicatrisation de la peau. Elle est efficace pour le soulagement des plaies superficielles ainsi que pour l'atténuation des tâches et boutons résultant d'une acné légêre.
Sous quelle forme ?
La racine d'échinacée est utilisée dans de nombreuses spécialités pharmaceutiques : sirops, comprimés à sucer, capsules, ampoules, gélules, pommades. Elle se consomme aussi, mais plus rarement, en infusion.
Quelles précautions ?
Du fait de leurs propriétés immunostimulantes, les échinacées sont contre-indiquées chez les personnes souffrant de maladies auto-immunes. Elles sont déconseillées aux personnes présentant un terrain allergique, aux femmes enceintes ou allaitantes, et aux enfants de moins de 12 ans. Des interactions sont possibles avec certains médicaments. Demandez conseil à votre pharmacien.