L’EPP fait mieux qu’un antibiotique de synthèse
VRAI
L’extrait de pépin de pamplemousse est efficace sur environ 800 souches de bactéries et de virus et sur une centaine de champignons et de parasites. Son action antibactérienne est identique, voire, dans certains cas, supérieure à celle des antibiotiques de synthèse, car son spectre d’action est plus large. Ses bonus : il ne perturbe pas la flore intestinale et peut être utilisé sans risque chez l’enfant (dès 3 ans) et la femme enceinte ou allaitante, à condition de respecter les posologies recommandées. Demandez conseil à votre pharmacien.
Tous les extraits de pépins de pamplemousse se valent à peu de choses près.
FAUX
La puissance d’action du produit dépend de sa richesse en flavonoïdes. Or, cette teneur en flavonoïdes varie du simple au triple suivant la méthode de dosage utilisée (HPLC ou UV). Le dosage le plus précis est l’HPLC (chromatographie liquide haute pression). Un EPP de bonne qualité offre au moins 400 et jusqu’à 1 200 mg HPLC de bioflavonoïdes pour 100 ml de produit. Il ne comporte idéalement que de l’extrait condensé de pépins et de la glycérine, sans conservateur, sans eau ni alcool, sans ajout de vitamine C ou de flavonoïdes.
L’EPP peut être utilisé en externe ou en interne.
VRAI
Un extrait de pépin de pamplemousse de bonne qualité ne présente pas d’effet secondaire.
En usage externe, on peut l’utiliser :
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dilué dans de l’huile d’amande douce, en cas de mycose, de lèvres gercées, de dermatose du cuir chevelu, etc. ;
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en gargarismes contre les gingivites ou les aphtes ;
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pur, sur les verrues, les mycoses des ongles, l’herpès, les piqûres d’insectes ou l’acné.
En usage interne, à raison de 15 à 25 gouttes 2 à 3 fois par jour dilué dans de l’eau ou du jus de fruit pour masquer le goût amer, l’EPP est très efficace contre :
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la fatigue générale ;
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les infections ORL ;
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les candidoses digestives et les diarrhées ;
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les cystites et vaginites récidivantes ;
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les stomatites.
L’EPP est notamment recommandé en cure de prévention durant la saison froide, à raison de 3 à 5 gouttes par jour dans un verre d’eau.
L’EPP n’engendre aucune interaction médicamenteuse
FAUX
Certaines statines contre le cholestérol, des médicaments contre l’hypertension ou encore certains tranquillisants font partie d’une liste de 43 médicaments dont le pamplemousse, même à petite dose, bloque l’assimilation dans l’organisme.
Résultat : la concentration du médicament dans le sang augmente, avec des conséquences parfois graves. C’est pourquoi il est vivement recommandé de toujours consulter la notice des médicaments concernés et de s’abstenir de consommer du pamplemousse – le fruit, le jus, les dérivés comme les extraits... –, en cas de doute ou d’interactions avérées.
Demandez conseil à votre pharmacien !
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Source
Académie médicale Montaigne.
ANSM, l’agence du médicament.