Toxine(s) en cause dans le syndrome acromelalgique
Rôle de l'acide acromélique A dans l'apparition de l'érythermalgie ? L'administration per os de Clitocybe amoenolens à des rats entraine des lésions neuronales doses dépendantes sur le nerf sciatique.
Syndrome acromelalgique : signes cliniques
Signes généraux :
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dysesthésies ;
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picotement, fourmillements ;
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douleurs nocturnes, surtout des pieds (résistant aux antalgiques) ;
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rougeurs des extrémités ;
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parfois douleurs à type de brûlure, paroxystiques nocturnes, insomniante, touchant les 4 extrémités (surtout les membres inférieurs) et réfractaires aux antalgiques, même à la morphine ;
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évolution non favorable sur plusieurs semaines rendant le patient quasi inexaminable, avec un oedème chaud, rouge, de l'extrémité des membres inférieurs ;
Quelques cas mortels décrits au Japon.
Traitement du syndrome acromelalgique
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soulagement par bains d'eau glacée ;
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diminution partielle de la symptomatologie par une thérapie forte associant aspirine (2 g/j) + clomipramine (75 mg/j) + chlorhydrate de morphine (60 mg/j) ;
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persistance de sensations de brûlure après 6 mois ; de paresthésies à type de brûlures et une grande sensibilité au froid (sensation de pieds gelés) après 1 an ; de gêne au port de chaussures serrées après 2 ans.