Le must : le lait maternel
Pendant les six premiers mois, rien ne vaut l’allaitement. Il favorise la perte de poids chez la maman, diminue les pertes de sang et les risques de cancer du sein et des ovaires.
Quant au nourrisson, il court moins de risques d’allergie, d’infection, voire d’obésité.
Mais l’allaitement n’est pas toujours possible ou souhaité et bébé ne pourra commencer à boire du lait de vache qu’à partir de l’âge de 1 an.
La solution : les laits en poudre.
Du lait de vache adapté au nourrisson
Dérivé du lait de vache, les laits en poudre contiennent les apports nécessaires à l’enfant :
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des vitamines,
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du fer,
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des acides gras,
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des protéines (la caséine entre autre),
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des sucres (principalement le lactose),
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des pro/prébiotiques, qui renforceront sa flore intestinale et stimuleront ses défenses immunitaires,
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des Oméga 3, qui assureront un bon développement de son système nerveux.
Si les fabricants tentent de rapprocher au maximum le lait en poudre du lait maternel, certains laits sont plus aboutis que d’autres. Votre pédiatre aiguillera votre choix.
Evolution du lait en fonction de l'âge
Au fil des mois, le lait évolue avec l’enfant.
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jusqu’à 6 mois, bébé boira du lait premier âge,
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entre 6 mois et un an, il passera au lait 2e âge
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entre 1 et 3 ans, au lait de croissance Pour les prématurés, il existe des laits "Pré". Ces formules lactées sont étudiées pour répondre à leurs besoins spécifiques, liés à leur croissance plus rapide et l'immaturité de leurs fonctions biologiques. Ils ont notamment une teneur majorée en protéines.
Le lait maternel reste ici d'autant plus le premier choix. Il est naturellement adapté aux besoins du nouveau-né prématuré. En outre, il est plus digeste et lui fournit des anticorps pour lutter contre les infections.
Du lait sur mesure
A chaque étape, il existe différentes sortes de lait, qui peuvent apaiser des problèmes ponctuels : coliques, constipation, régurgitations,...
Choisissez-le avec votre pédiatre pour qu’il convienne aux besoins de votre enfant. Evitez autant que possible d'en changer.
Passer à un nouveau lait demande un effort d'adaptation à votre enfant. En cas de problème, demandez d'abord conseil à votre médecin.
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Les laits anti-régurgitation (AR) : epaissis avec des protéines de lait, de la farine de caroube ou de l’amidon de maïs ou de riz, ce type de lait pourra être prescrit à un enfant qui régurgite trop.
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Les laits hypoallergéniques (HA) : en cas de risque d’allergies chez le nourrisson, votre pédiatre optera pour un lait hypoallergénique. Le potentiel allergène des protéines y est enrayé.
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Les laits Transit ou Spécial : enrichis en lactose et en caséine, ces laits régulent le transit des nourrissons souffrant de constipation.
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Les laits sans lactose : un lait sans lactose ou acidifié conviendra aux nourrissons qui supportent mal le lactose ou en cas de gastro-entérite aiguë et de coliques.
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Les laits enrichis en céréales : riches en glucides, ces laits demandent plus de temps pour être assimilés. Ils sont réservés aux nourrissons qui ont rapidement faim après une tétée, même copieuse.
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Les laits de soja ou laits d’origine animale : à éviter ! Attention, les laits de soja, de chèvre, de jument ou d’ânesse sont déconseillés. Trop gras, trop protéinés ou peu vitaminés, ils ne répondent pas aux besoins nutritionnels du nourrisson.
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Les laits Bio : le choix d'un lait bio dépend plus de la "philosophie de vie" et des "valeurs" des parents.
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