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Dépistage : Moi, je me teste chez mon pharmacien !

Publié le 02 novembre 2019 — 4 Min de lecture

SOMMAIRE

    Test de dépistage du diabète

    Pour qui ?
    Les personnes présentant des symptômes qui peuvent faire suspecter un diabète (soif excessive, besoin très fréquent d’uriner, par exemple). Mais surtout celles qui ont des facteurs de risque de diabète ou de maladies cardiovasculaires, comme un surpoids, des antécédents de diabète dans la famille, un excès de cholestérol, de l’hypertension, du tabagisme

    N’oublions pas qu’un diabétique sur deux s’ignore !

    Comment se déroule le test ?
    Il s’agit de piquer le bout du doigt pour obtenir une goutte de sang dans laquelle la glycémie (le taux de sucre dans le sang) est analysée instantanément.

    Si elle est supérieure à 1,26 g/l à jeun ou 2 g/l à tout moment, elle met sur la piste d’un diabète.

    Limites du test

    Attention, cette mesure au bout du doigt ne remplace pas une prise de sang qui donnera des indications de glycémie plus précises.

    Ni certainement une consultation chez le médecin en cas de suspicion de diabète.

    En savoir plus sur le dépistage du diabète en pharmacie >

    Mesure du cholestérol dans le sang

    Pour qui ?
    Ceux qui ont un ou plusieurs facteurs de risque de maladie cardiovasculaire :

    • l’âge,

    • une hypertension artérielle,

    • un diabète,

    • un excès de poids,

    • des antécédents de maladies cardiovasculaires précoces dans la famille,

    • le tabagisme.

    Comment se déroule le test ?
    Comme pour la glycémie, on prélève ne grosse goutte de sang au bout du doigt.

    Limite du test
    Ce test mesure le taux sanguin total de cholestérol.

    • Mais ce cholestérol total inclut le « bon » cholestérol et le « mauvais » cholestérol.

    • C’est surtout la proportion des deux qui détermine le risque cardiovasculaire.

    Mesure de la tension

    Pour qui ?
    Pour les personnes à risque de maladie cardiovasculaire mais aussi pour tout un chacun.


    Comment se déroule le test ?
    Qu’ils soient électroniques ou classiques, les tensiomètres ont le même mode de fonctionnement : le bras est brièvement compressé pour empêcher le passage du sang, puis la pression diminue progressivement laissant revenir le sang. Si la pression artérielle est trop élevée, c’est-à-dire supérieure à 14/9 (centimètres de mercure) ou 140/90 (si exprimée en millimètres), elle endommage les vaisseaux sanguins et augmente le risque de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral.

    Limites du test

    • Mesurer sa pression artérielle et interpréter les résultats n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît.

    • La pression artérielle fluctue naturellement au cours de la journée. Une mesure unique n’est donc pas toujours interprétable.

    • La mesure doit respecter certaines conditions de repos ou de calme au risque d’avoir une tension plus élevée que d’habitude.

    • Une tension artérielle normale à un moment n’exclut pas complètement le fait d’être hypertendu.

    Test de dépistage de l’asthme

    Pour qui ?
    Les personnes qui ressentent régulièrement une gêne respiratoire.

    Comment se déroule le test ?
    Il suffit de souffler aussi fort que possible dans un appareil appelé débitmètre de pointe qui mesure la capacité à expirer rapidement un important volume d’air.

    Si elle est trop faible, elle peut mettre sur la piste d’un asthme.

    Limites du test

    • Une seule mesure du volume maximum expiré n’est qu’une indication, elle ne suffit pas à établir un diagnostic définitif.

    • Le test n’est valable qu’à un moment précis. Si la crise d’asthme est passée, il ne peut pas la détecter.

    • L’asthme peut avoir plusieurs causes, et son traitement n’est pas toujours facile à mettre en place. La consultation d’un médecin est donc essentielle.

    Le conseil de votre pharmacien GIPHAR

    • Le grand classique : le thermomètre !

    Il trône dans toutes les salles de bain et constitue probablement l’outil de dépistage le plus utilisé par les Français. Reste qu’il a bien évolué ces dernières années !

    • Le thermomètre au gallium (qui a remplacé le mercure) doit être introduit dans le rectum, dans la bouche ou sous l’aisselle.

    • Le thermomètre digital ou électronique : même principe, mais la lecture du résultat est facilitée par un écran à cristaux liquides.

    • Le thermomètre à infrarouge : le contact entre le rayon infrarouge et la peau suffit pour prendre la température. En outre, il permet aussi de prendre la température du biberon et de l’eau du bain !

    Interpréter le résultat
    Si on n’utilise pas le thermomètre dans le rectum, il faut faire un petit calcul pour obtenir la température interne.

    • Dans la bouche : il faut ajouter 0,4°C à la température obtenue.

    • Sous l’aisselle : il faut ajouter 0,7°C.

    • Pas besoin de faire de calcul si vous utilisez un thermomètre à infrarouge dans l'oreille ou sur le front.

    À lire aussi

    Les risques cardiovasculaires
    Hypertension artérielle : dépistage
    La Glycémie et le Diabète
    Cholesterol : connaître son taux

    Source
    Merci à Martial Fraysse, vice-président du Conseil de l’Ordre des pharmaciens d’Île-de-France, membre du groupe de travail sur l’éducation thérapeutique du patient au ministère de la Santé.

    Dépistage : Moi, je me teste chez mon pharmacien !

    4 Min de lecture